Écrit par : Clinimedspa
19 mai 2017
La ptôse mammaire est le terme médical désignant le phénomène des seins qui tombent. Elle se caractérise par l’affaissement des seins vers le bas, par une position basse de l’aréole et par un excès de peau par rapport au volume de la glande. Il est alors possible de traiter une ptôse mammaire grâce à un redrapage mammaire qui implique en revanche une cicatrice.
Pourquoi des cicatrices ?
À cause du fait qu’elle touche les seins, la ptôse mammaire est souvent synonyme de complexe chez les femmes. Qui plus est, la poitrine de la femme représente un symbole de leur féminité. La ptôse mammaire est en fait liée au relâchement cutané et à une glande mammaire qui a perdu son volume. Bien qu’elle se corrige, le remodelage de la glande et l’excision de peau ne peuvent pas se faire sans cicatrices. Si les interventions chirurgicales laissent presque toutes des cicatrices, il en va de même pour les actes de chirurgie esthétique. Donc les cicatrices seront inévitables, cela même si elles peuvent être vraiment infimes.
Le redrapage pour corriger une ptôse mammaire
La cause d’une ptôse mammaire peut découler d’une perte de poids importante, d’une période d’allaitement ou bien due au retrait de prothèses mammaires. L’intervention chirurgicale qui se nomme le redrapage mammaire va alors se passer sur la peau et au niveau de la glande. Afin de remonter et de galber le sein, la glande va être repositionnée puis l’excès de peau va lui être retiré afin d’adapter l’enveloppe au repositionnement. Quant à l’aréole et au mamelon, ils peuvent eux aussi être replacés plus haut donnant un nouvel aspect ferme et soutenu au sein.
Le chirurgien procède aux interventions au moyen de petites incisions qui devront être suturées à la fin de l’opération. L’expérience du chirurgien et le type d’incision pratiquée lors de l’intervention sont des points qui auront un impact sur la grosseur des cicatrices. La ptôse mammaire peut être petite, moyenne ou grande et selon cette intensité d’excès de peau, les cicatrices seront verticales, en J ou en T inversé pour les plus importantes. Toutes les cicatrices même celles en « T » inversé sont cependant situées sur l’endroit le moins visible c’est-à-dire sur la partie inférieure des seins et sont donc très discrètes.
La cicatrisation et les complications possibles
Afin de permettre une bonne cicatrisation après un redrapage mammaire, les patientes doivent mettre toutes les chances de leur côté. Les cicatrices doivent alors faire l’objet d’une observation rigoureuse et de soins intensifs après l’opération. En surveillant l’évolution des cicatrices ainsi que les conseils du chirurgien, vous réduirez les risques de cicatrice hypertrophique ou chéloïdienne. Le tabagisme engendrera plus risque de rencontrer des complications post-opératoires telles qu’une nécrose cutanée et donc une mauvaise cicatrisation. Elles doivent arrêter toute nicotine au moins 1 mois avant de procéder à l’intervention afin de favoriser une bonne cicatrisation.
Dans le meilleur des cas, les cicatrices vont s’atténuer et progressivement disparaître au cours des 12 mois suivant la chirurgie. Leur évolution implique que même si elles sont fines juste après l’intervention, elles passeront par une phase de transition. Vous observerez par la suite un épaississement des cicatrices, et une période de rougeur pour environ un mois. C’est après le 2e mois qu’elles vont devenir plus fines et retrouver la couleur de la peau. Dans la majorité des cas, suivant un redrapage mammaire, la sensibilité du mamelon sera la même qu’auparavant après quelques mois. Il arrive cependant que l’intervention engendre une mauvaise cicatrisation, un hématome ou encore une infection comme dans toute opération chirurgicale. Dans certains cas, une seconde opération peut être nécessaire pour parfaire le résultat.
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