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La chirurgie mammaire innove et se démocratise mondialement

La chirurgie esthétique innove et se démocratise

Écrit par : Clinimedspa

Clinimedspa est une clinique de chirurgie privée située au Quartier DIX30 de Brossard fondée par Dr Réjean Arbour. En tant que chirurgien général certifié avec plus de 15 années d’expérience, il dédie l'ensemble de sa pratique à la chirurgie esthétique. Dr Arbour réalise plus de 400 chirurgies esthétiques par années. Il est également une référence au Québec dans le domaine de la chirurgie mammaire qui compte pour plus de 60% de sa pratique.

11 avril 2019

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La chirurgie mammaire est le groupe d’interventions chirurgicales esthétiques le plus populaire en Amérique du Nord depuis 2006. D’ailleurs, le rapport annuel 2018 de la Société américaine de chirurgie plastique et esthétique le démontre très bien. Les données révèlent que sur 1 811 740 d’interventions esthétiques, plus de 496 200 sont des chirurgies mammaires. En outre, plus de 62 % de ces interventions sont des augmentations mammaires, suivies de loin à 22 % pour les mastopexies. Ces deux interventions ont enregistré respectivement une croissance de 48 % et de 108 % par rapport à l’année 2000. Un fait important à noter est que ces données ne comprennent pas les opérations reconstructives du sein qui cumulent plus de 178 341 interventions pour l’année 2018.

 

Un aperçu de la chirurgie mammaire sur le plan mondial

Selon le site de statistiques en temps réel planetoscope, il s’effectuerait annuellement plus de 18 millions de chirurgies esthétiques annuellement. Donc, ces chiffres nous démontrent que toutes les 2 secondes, il se pratique 1 chirurgie esthétique à travers la planète. Depuis janvier 2019, le nombre d’interventions dépasserait déjà les 3,6 millions dans le monde après seulement 12 semaines. La chirurgie mammaire se retrouve également au 1er rang mondial en matière de popularité selon les données 2018 de la Société internationale des chirurgiens esthétiques et plasticiens (ISAPS).

 

À quel rang se situe le Canada par rapport au reste du monde

Un rapport effectué par l’ISAPS en 2011 nous montre que le Canada s’élèverait au 15e rang mondial. Les chiffres démontrent que la chirurgie esthétique se démocratise et l’Asie occuperait le 1er rang devant l’Amérique du Nord. D’ailleurs, des pays comme la Chine, le Japon et la Corée du Sud se retrouvent loin devant nous se hissant au top 10 mondial.

 

Tendances démographiques de la chirurgie esthétique

Sur le plan démographique, le rapport 2017 de l’IASPS nous révèle que plus de 49 % des chirurgies esthétiques sont attribuables aux patients âgés entre 40-54 ans. L’autre moitié est partagée à 26 % pour les plus de 55 ans et 25 % pour les moins de 39 ans.

Les données sont davantage partagées lorsqu’il est question de la chirurgie du sein telles l’augmentation mammaire et la maxtopexie. Les statistiques combinées démontrent que 36 % des interventions sont attribuable aux patientes de 30-39 ans, suivi à 32 % pour celles âgées de 40-54 ans. Les femmes de 29 ans et moins sont représentées avec 25 %, puis les plus de 55 ans avec 6 %.

 

La chirurgie mammaire est un sujet moins tabou, mais encore très sensible

Même si la médecine esthétique gagne en popularité mondialement, la chirurgie mammaire reste quand même un sujet sensible. D’ailleurs, les préjugés encore présents dans notre société sont parfois un frein pour certaines personnes malgré leur besoin. Contrairement aux croyances populaires, les motivations des femmes qui choisissent une chirurgie mammaire ne sont pas automatiquement de nature superficielle. Dans bien des cas, leurs motivations sont à l’antipode des stéréotypes afin de retrouver un sentiment de bien-être. L’opération peut effectivement contribuer à résoudre une problématique nuisible au quotidien des femmes autant sur le plan physique et émotionnel.

 

L’enjeu vestimentaire des femmes avec de petits seins ou une poitrine forte

Un point qui revient régulièrement est la joie que les patientes ont à magasiner des vêtements après leur chirurgie mammaire. Elles souhaitent davantage essayer et s’offrir les vêtements qu’elles désirent et qui mettent en valeur leur silhouette, sans les ajustements. Effectivement, l’aspect de la mode vestimentaire est aussi un enjeu important qui peut compliquer sérieusement la vie de certaines femmes. Le fait d’avoir un poids santé ne signifie pas nécessairement qu’un vêtement nous ira de façon harmonieuse. Parfois, magasiner des vêtements peut représenter un fardeau ou une charge émotive désagréable pour la gent féminine. Cette tâche peut s’avérer aussi frustrante pour la femme avec une poitrine forte que pour celle avec de petits seins. La morphologie d’une personne est aussi unique que son ADN et ne correspond pas forcément aux standards des grands couturiers.

Cependant, vouloir se sentir plus femme et se trouver élégante dans un vêtement sont des sentiments tout à fait légitimes. Donc, dans ce sens la chirurgie mammaire peut également représenter une solution afin de retrouver une silhouette plus harmonieuse.

 

Les innovations de la chirurgie mammaire

L’utilisation d’implant mammaire

Bien que la chirurgie esthétique a vu le jour durant l’antiquité, il faudra attendre jusqu’en 1895 avant de voir la première pose d’implant mammaire. C’est le chirurgien austro-allemand Vincenz Czernyen, un spécialiste en chirurgie oncologique et gynécologique qui documenta et effectua cette chirurgie mammaire. Suivant l’ablation d’une tumeur du sein chez sa patiente il déplaça un lipome bénin afin d’éviter l’asymétrie de la poitrine.

Toutefois, nous devrons attendre jusqu’en 1962 avant de voir l’utilisation de la première prothèse mammaire moderne au gel de silicone encapsulé. C’est les deux plasticiens de la région de Houston au Texas ; Frank Gerow et Thomas Cronin qui en seront les inventeurs. Quelques années plus tard, le chirurgien français Henri Arion invente l’implant gonflable au moyen d’un sérum physiologique. N’ayant pas son volume au départ, le chirurgien doit d’abord introduit la prothèse mammaire dans la cavité du sein. Ensuite, le chirurgien injecte une solution saline dans l’implant afin de lui donner son volume final. Cette approche permet également d’ajuster le volume de chaque implant de façon indépendante s’il y a une asymétrie des seins.

Par la suite, des innovations ont contribué à varier les formes et améliorer la durée moyenne de vie des implants. Ces améliorations ont aussi permis de réduire le frottement avec le tissu fibreux des capsules afin d’offrir un meilleur confort.

 

L’ajout des implants mammaires

Depuis, les chirurgiens ont développé plusieurs techniques afin d’introduire l’implant dans le sein ce qui influença la longueur des incisions. Les chirurgiens utilisent 3 types d’incisions employés pour introduire la prothèse lors d’une chirurgie mammaire. La première méthode l’approche par voie inframammaire qui consiste à faire une incision sous le pli du sein. La seconde approche se fait par voie périaréolaire avec une incision en périphérie du mamelon. Finalement, la 3e approche se fait par voie transaxillière au moyen d’une incision au niveau de l’aisselle. De plus, un chirurgien peut entre autres positionner l’implant mammaire soit au-dessus du muscle (pose rétroglandulaire) ou derrière le muscle grand pectoral (pose rétropectorale).

Afin de faciliter le travail des chirurgiens la firme « Keller Medical » mit sur le marché le « Keller Funnel » en 2009. C’est une pochette en forme d’entonnoir utilisée pour introduire une prothèse au gel de silicone dans le sein. Tout comme avec une pochette à glaçage, le chirurgien applique de légères pressions pour transférer l’implant dans la cavité mammaire. Nous l’utilisons avec l’approche inframammaire ce qui permet de réduire la longueur de l’incision et le risque de contamination. Avant son arrivée, les chirurgiens esthétiques avaient parfois des difficultés à introduire les implants mammaires à travers de petites incisions. La durée d’intervention était également plus longue et pouvait provoquer un certain traumatisme au niveau des tissus du sein. En outre, le risque d’endommager les implants augmentait considérablement. Enfin, le contact plus élevé de la prothèse avec la peau augmentait considérablement les risques d’un durcissement du tissu cicatriciel.

 

Simulation de chirurgie mammaire en 3D

L’arrivée des plateformes de simulation chirurgicale en 3D a aussi révolutionné l’aspect pré-opératoire de la médecine esthétique. Cet outil rassure considérablement les patients dans leur prise de décision et facilite la préparation des plans d’interventions chirurgicales. Nous l’utilisons particulièrement dans le cadre d’une chirurgie du sein telles l’augmentation mammaire et la mastopexie. Cette plateforme nous permet d’entrer l’ensemble des paramètres pour l’intervention. Par exemple, les patientes qui consultent pour une mastopexie peuvent aussi demander à voir une simulation avec implants mammaires. Dans le cas où le redrapage des seins seul ne répondrait pas aux attentes, elles pourraient alors considérer l’ajout d’implants. Cette approche offre souvent de meilleurs résultats pour corriger une asymétrie du volume et rehausser le galbe de la poitrine.

 

Voir le résultat en réalité virtuelle ou au moyen d’un miroir virtuel

Durant les 5 dernières années, cette technique d’imagerie 3D a aussi évolué en incorporant la réalité virtuelle et augmentée. Ces options permettent à la patiente de voir la simulation de résultat sur son corps en temps réel. La première utilise des lunettes de réalité virtuelle afin d’immerger la patiente dans une salle virtuelle. Entre autres, elle pourra se voir sous différents angles grâce à des miroirs placés sur 180 degrés. Ce mode de visionnement suit vos mouvements et montre toutefois que le haut du corps sans la tête. Quant à lui, le visionnement en réalité augmentée utilise plutôt un écran grand format en guise de miroir virtuel. Le chirurgien présente le résultat en temps réel sur un écran placé à la verticale qui agit comme un miroir. Le logiciel superpose la simulation au corps de la patiente et suit ses mouvements ce qui augmente le réalisme.

Il est important de noter que le visionnement de simulation au moyen des lunettes de réalité virtuelle, ou avec le miroir virtuel est possible qu’au moment de la consultation. Toutefois ces deux options proposent un accès externe pour revoir la version 3D de la simulation. De cette façon, les patientes peuvent revoir leur simulation 3D à la maison ou ailleurs avec vos proches. Bien que cette technologie n’offre qu’un aperçu du résultat, il demeure néanmoins un outil utile lors de consultation. Pour les patientes, la simulation 3D contribue aussi à les conforter dans leur décision et réduit le sentiment d’inconnu. Quoi qu’il en soit, la chirurgie mammaire et la médecine esthétique continueront d’innover et de se démocratiser mondialement chaque année.

Sources des statistiques : ASPS, ISAPS, planetoscope

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